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Appalachian Terror Unit « We Don’t Need Them »

On reste aux états unis et dans l’esprit de Contravene avec le second album d’Appalachian Terror Unit  » We Don’t Need Them  » qui envoie du lourd avec son mélange d’anarchopunk et de crustmétaaal, ses textes qui causent des « joies » de la guerre, de consumérisme, de culture du viol, d’écologie radicale, de violences policières…et puis le morceau qui donne son titre à l’album et qui occupe à lui seul les 14mn de la face B et il faut bien ça pour faire le tour de tout ceux dont on pourrait bien se passer (industriels, flics, politiciens…) et appeler à une société autogérée. Chouette disque pour l’un des groupes les plus politisé du moment…et pour ne rien gâcher, la galette n’est pas emballée en mode « foutage de gueule » : pochette ouvrante, insert avec paroles, poster… – LP 6 titres –

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Contravene « A Call To Action »

Avec les américains de Contravene on évolue entre folk, punk, metal, crust… chant clair ou hurlé, masculin ou féminin voire tout ça en même temps ou presque et l’ensemble gratiné de paroles sociopolitiques fortes sur fond de A cerclé… la grosse classe quoi ! » A Call To Action  » est leur seul et unique album, sorti en 2002 au milieu d’une série de EP et splits divers tous aussi excellents les uns que les autres, chaudement recommandé !! – LP 7 titres –

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Tragedy « Vengeance »

Et le vendredi ? Hé ben c’est Tragedy aussi ! Avec  » Vengeance « , leur deuxième album sorti deux ans après le précédent, Tragedy vient enfoncer le clou et prouver qu’ils ont trouvé la bonne recette et surtout qu’ils ont la main pour la sublimer : on reprends les ingrédients du premier, on pousse certaines idées un peu plus loin voire on se permet un poil d’excentricité dans l’assaisonnement et bim encore une bonne galette que voilà ! (y’en a même qui disent qu’ils la préfère à la première !) – LP 10 titres –

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Tragedy

Le lundi, c’est Tragedy ! Ici, alors qu’on me glisse dans l’oreillette qu’un nouveau maxi 6 titres sort à l’instant même, c’est de leur premier album qu’on va causer… sorti en 2000, c’est l’album qui a chamboulé la face du microcosme punk hxc et cie en posant les bases du crust moderne, crust 2.0, crust de salon AKA crust qui sent bon et a vu déferler dans son sillage une armée de clones plus ou moins bien inspirés à travers le monde, en tout cas rarement autant que leur modèle…Des morceaux incisifs, des p’tites mélodies accrocheuses, de la hargne mais aussi de la mélancolie et le tout produit comme ça se faisait rarement à l’époque…bin un classique quoi, que si t’as pas dans ta collec’ il te manque un truc… – LP 10 titres –

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Parabellum « Gratuit : 2 Morceaux En Moins ! »

Sorti en 1986, voilà 32 ans plus tard le repressage du premier album de Parabellum  » Gratuit : 2 Morceaux En Moins !  » et c’est toujours aussi frais ! Quasi que du tube sur ce premier LP et certains morceaux devenus des gros classiques du punk français : Stalag 27, Ilot Amsterdam, Cayenne, La Bombe Et Moa… Le meilleur de l’époque dans le genre selon moi et finalement rarement égalé depuis… (allez, avec Les Cadavres et j’ai quand même un goût certain ! Hé ! Hé !) – LP 8 titres –

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Ostavka « Conclusions »

Les copinEs d’Ostavka viennent de m’envoyer leur nouveau disque,  » Conclusions « , ou deux derniers titres et puis s’en vont…et pour le coup on ne peut pas faire plus frais vu qu’il est sorti il y a tout juste une grosse quinzaine. Ostavka, si t’as pas suivi l’histoire, fait parti de ces groupes issus de la scène punk DIY (dans le sens non galvaudé de l’expression) qui ont remis au goût du jour le son et l’ambiance des groupes post/anarcho punk anglais des années 80, plus actuel, on pense aussi aux ricainEs d’Arctic Flowers… Bref que du très bon, et comme je le disais ce disque marque la fin de l’histoire (faut dire qu’être partagé entre la bretagne, St Etienne et Bilbao ça doit pas aider pour les répètes ! 😃), n’attends pas 10 ans que leurs disques soient introuvables ou a des prix complètement indécents… enfin j’dis ça, j’dis rien… – EP 2 titres – (un morceau folk de bon goût en plus sur la version numérique)

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Active Minds « It is Perfectly Obvious That This System Doesn’t Work »

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ACTIVE MINDS est un duo formé par deux frangins dans un p’tit bled du nord-est de l’angleterre, actif depuis 1986 et qui enchaine tranquillement les disques depuis lors sur son propre label, Loony Tunes Records, ou en coprod avec différents labels amis sans se prendre la tête avec les étiquettes : d’un disque à l’autre, voire d’un morceau à l’autre sur le même disque on va passer du punk à roulette au gros d-beat en passant par toutes les déclinaisons possibles entre les deux, le dénominateur commun de tout ça étant les textes : sincères et toujours politisés, anarchopunk quoi ! » It is Perfectly Obvious That This System Doesn’t Work  » c’est un peu mon album préféré et notamment parce qu’il y a au milieu de ceui-ci ce morceau,  » Closed Minds – Restricted Lives « , le texte est excellent mais la musique…aussi surprenante que prenante tout court : tu aimes le disco, la B.O de La Soupe Aux Choux et le bon punk…tu as très bon goût ! Cadeau !!🙂 – LP 13 titres –

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Cartouche « A Venir »

Cartouche c’est un peu une sorte de mégagroupe qui rassemble du beau monde ayant participé activement à l’élaboration de la scène punk française de la fin des années 80 à aujourd’hui à travers leurs groupes précédents : Kochise, Ya Basta ou Raymonde Et Les Blancs Becs pour les plus connus… « A.Venir » est déjà leur quatrième album et applique consciencieusement la recette des précédents, punk rock mid tempo, mélodieux et aux textes ancrés sociopolitiquement, le son est impec’, cool ! – LP 10 titres –

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Limp Wrist

Limp Wrist sort l’album que voici (son premier) en 2001 et pouaaah la grosse mandale d’entrée de jeu avec le tube  » I Love Hardcore Boys / I Love Boys Hardcore  » !
Groupe phare de la scène aujourd’hui auto-étiquetée queercore réunissant des zikos gays issus des 4 coins des états unis avec la volonté de monter un projet mettant en avant cet aspect de leur identité (on retrouve notamment au chant l’excellent et immédiatement identifiable Martin Sorrondeguy, également vocaliste pour les tout aussi excellents Los Crudos…).
Limp Wrist vient secouer cette scène hardcore/punk gangréné par les comportements et remarques homophobes plus ou moins  » pour rire  » en 18 morceaux et 14 mn…ou comment retourner le stigmate et faire en 2/2 de la fumeuse vanne « ah ben c’est pas de la musique de PD hein ! » une insulte pour tout groupe, sérieux si seulement le tiers des groupes de bons mâles hétéros pouvaient envoyer autant…
C’est sorti par l’incontournable label La Vida Es Un Mus (http://lavidaesunmus.com/) et accompagné d’un livret 16p. avec paroles, photos, dessins, infos…classe ! – LP 18 titres –

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No FX : Baignoires, Hépatites Et Autres Histoires

Hey y’a Mon Cul (http://moncul.org) qui vient de sortir la version française du bouquin sur NOFX écrit par eux mêmes & Jeff Alulis, NOFX : BAIGNOIRES, HEPATITES & AUTRES HISTOIRES.
Chaque membre y raconte à tour de rôle et chronologiquement des tranches de vie, de la genèse du groupe (voir un peu avant) dans le Los Angeles bien violent du début des années 80 puis pendant la trentaine d’année qui suit lors de leurs voyages à travers les USA et le monde. Des histoires communes à tout le groupe, perçues et racontées différemment selon tel ou tel membre mais aussi des histoires persos vécus en parallèle de NOFX, parfois ignorées des autres membres et qui jettent en retour un éclairage sur tel ou tel période du groupe.
Ambiance que j’ai trouvé à mi-chemin entre un film de Larry Clark et un épisode de South Park, conneries plus ou moins grasses et plans trash, la quatrième de couverture nous vends des  » histoires de meurtre, viol, suicide, addiction, fausse-monnaie, émeute, bondage, maladie incurable, euthanasie, yakuza et dégustation d’urine… » et ne ment pas, assez incroyable !
Pas de souci si tu n’aimes pas NOFX (c’est mon cas), ça se lit facilement et on y trouve un intérêt au delà de l’histoire du groupe en elle même… y découvrir l’évolution d’ados un peu paumés issus de la classe moyenne américaine plutôt blanche en star du punk rock conservant une certaine intégrité nous permet au final d’avoir un regard sur ce que pouvait être le punk à L.A. à une époque donnée puis sur l’émergence de cette scène punk américaine  » à roulettes  » et si ça ne va pas me faire aimer leur musique, ça aura au moins permis de me les rendre plus sympathiques que je ne l’aurai cru !
Si tu aimes NOFX, c’est le livre qu’il te faut, simplement ! – 352 p. 16 x 24 cm –