« Prison, exode, sexe, psy, école, IVG, travail du sexe, France/Afrique, art. Neufs thématiques abordées par des personnes directement concernées (enfants, détenues, travailleuses du sexe, artistes, activistes, anonymes…)Orchestré par Mon Dragon et consœurs, avec plus d’une trentaine de participant·e·s, ce zine de 96 pages A4 remplies à ras bord de textes, dessins et photos puise ses thématiques dans le premier album du groupe. » (https://www.youtube.com/watch?v=qposEHFN7n0&feature=youtu.be)
2015, Bogota, un groupe qui se réclame de l’influence des scènes oi! anglaise et française des années 80 c’est pas banal… Et effectivement on est en plein dedans… si ce n’est que Dead Hero ont une chanteuse là ou les groupes de l’époque laissaient rarement de place sur scène aux meufs (ah, Les Poppys me glissent à l’oreille que rien n’a (encore) changé…sales gosses !) et qu’ils ont laissé la beauferie de côté !
Bref, si tu aimes la oi! de bon goût (oui ça existe, mais ça, c’est pas en beuglant « unis par le vin ! » qu’on risque de s’en rendre compte hein… ), jettes y donc une oreille ! – LP 10 titres –
Groupe Stéphanois regroupant quelques figures locales, remettant au gout du jour le meilleur du punk rock français des années 80, école Camera Silens ou Wunderbach (ça, quand on parle du meilleur de l’époque y’a des noms qui n’risquent pas d’apparaitre ! 😀 ) tout en y ajoutant leur propre touche… tube sur tube et ça fait drôlement du bien par ou ça passe, pour sûr un futur classique !
Le deuxième album de ce collectif hip-hop politique de Melbourne pour du rap à grosse basse, chant mixte, accents reggae-dub, chouettes textes et attitude irréprochable. Moins sombre et plus planant que le précédent mais tout aussi bon, notamment pour se remettre d’un week end chargé…
Lyon 1990, Gilles, guitariste d’Haine Brigade, Virginie Despentes et Cara Zina (qui deviendront qui vous devez savoir) trainent dans le milieu punk, s’intéressent à l’arrivée du hip hop en france et à l’émergence des riot grrrls US, s’équipent d’une boite à rythme et c’est parti ! Des textes incisifs et féministes (on s’refait pas !) et voilà ce qu’on doit pouvoir qualifier d’un des premiers disque de « fusion » français, sorti sous forme de démo K7 alors… le son a pris un coup de vieux mais remis dans le contexte de l’époque on a là quelque chose qui sort du lot et n’a pas dû être bien compris sur le moment ; avec le recul, clairement un document de la scène alternative française qu’il aurait été dommage d’oublier…