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fénwär

Bon, pour la jouer en toute transparence, j’ai participé au pot commun pour que ce disque existe et surtout, je joue dans le groupe… je suis donc quelque peu « partie prenante » et c’est bien plus qu’un simple objet à mes yeux, y’a carrément des p’tits bouts de moi dedans ! (Reste à savoir lesquels ! Ah ! Ah)

De la conception des morceaux bien avant de se dire qu’on en ferait un disque aux choix faits ensuite : du Steve Albini péi aka Nico Magi pour l’enregistrement et le mixe ; de l’incontournable Will Killingsworth pour le master ; de l’incroyable artiste réunionnaise BELLY (frite powa ! <3) pour illustrer la pochette jusqu’aux différents coproducteurs, vieux compagnons de route ou chouettes rencontres plus récentes, tout est en partie de ma faute (au moins pour un tiers, le reste à cause de mes deux acolytes pour sûr ! ^^)… et tous les défauts que j’y vois ou y entends aujourd’hui sont des choses à côté desquelles je suis passé quand il aurait été le moment de les corriger, tant pis, c’est l’jeu ma pauv’ Lucette… si ce n’est donc pas un disque parfait, il est à notre image et j’en suis particulièrement content pour tout ce qu’il représente !

Concernant la chose en elle même, on y trouve 11 titres d’anarchopunk aux accents crustpunk et aux rythmes en D chaloupés… ça cause de sourires muselés, de destruction de notre écosystème, du fait que sortir dans la rue pour une femme puisse encore être assimilé aujourd’hui à entrer dans l’arène, de rapport de séduction peu élégant, de la possibilité d’agir sans argent ni but lucratif et de la nécessité de détruire le capitalisme pour accéder à un monde meilleur pour touTEs, de fête qui ne prends pas, d’épanouissement sexuel quelque soit les pratiques tant que tout le monde y consent, de prosopagnosie, de l’importance de la coexistence de différents moyens de lutte et de résistance, violents ou non, face à leur monde qui lui, ne rechigne jamais à utiliser la violence quand il se sent menacé… et puis y’a aussi une reprise de Discharge (Hear nothing see nothing say nothing) et une autre de Nailbomb (Wasting Away).

Tout ça pour dire que ça ne sera pas le disque le plus hype de l’année mais que je l’aime comme il est. Vous vous en ferez bien votre propre avis et ne doutez pas qu’il me passera certainement bien au dessus ! Ah ! Ah ! – LP 11 titres –