Oi! L’acte deux de COUVRE FEU (été de la haine 2021), le zine « plus skinhead que ton tonton chelou » et « spirit of 1871 » (révise ton histoire de fRance si t’as pas la réf…) vient d’arriver en distro… toujours hyper chouette, que tu t’intéresses déjà à la oi! et à la culture skinhead ou que tu veuilles découvrir tout ça avec un éclairage différent que celui donné sur celle-ci par les médias dominants… On y trouve aussi un bon p’tit goût d’autonomie pas désagréable ma foi !
Pour la présentation du contenu, ils font ça très bien tout seul :
« Oi! oi! les lascar(de)s aux cheveux pas très longs !
Pour célébrer dignement cet été de la haine, Couvre-feu, le skinzine désabusé, joyeux et chamailleur vous annonce l’arrivée imminente de son acte 2, placé une fois de plus sous le signe de la paix, de la tolérance et du bon goût ! Mais toujours saupoudré de haine de classe t’inquiète !
Un programme ce coup-ci plus porté sur la musique que sur l’écrit, mais il nous reste les cris !
Les Janitors, Kronstadt, et Teenage Heart, sympathiques orchestres de musique syncopée, ont bien voulu répondre à nos questions parfois saugrenues, et Coralie nous fait l’honneur d’un chouette entretien dans lequel elle nous parle de sa passion pour les 3B : boxe, brochure et batterie (dans le groupe punk Alarm !). Cheveux courts, idées longues : quelques archives sur la skinitude viennent nous rappeler que rien n’est simple, et qu’autonomie et punk ont longtemps été amants. Dans le dossier « un morceau, une histoire », une quinzaine de vilaines filles et de mauvais garçons nous parle d’un titre qui a marqué leur jeunesse sauvage. Un sacré paquet de chroniques (une vingtaine de pages) vous attendent au tournant, alors faîtes pas trop les malins ! Et le « Oi! the mots croisés » mettra tes neurones et ta dialectique à rude épreuve ! Bref, l’ensemble forme un zine A4 de 70 pages, et aimerait continuer à être à prix libre. Les voleurs de la poste nous rackettent trois euro cinquante par exemplaire, donc c’est mieux de les commander groupé, même si en ce moment les regroupements, c’est sur la sellette t’as vu… »