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Makach EP

Et voici notre second disque, 4 titres liés par une même dynamique contre le sexisme / patriarcat et son monde…ça cause d’injonction à la maternité, de dégager les machos de nos espaces, de fierté masculine mal placée et de sororité, le tout sur une zik péchu toujours au top (Ah ! Ah !) et toujours ce chant de tueuse ! ( télécharge ici : http://www.makach.toile-libre.org )

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Makach 10″

Bon là on est toujours à lille mais ce n’est franchement plus du copinage puisqu’avec 𝗠𝗮𝗸𝗮𝗰𝗵 c’est d’un groupe dont j’étais le bassiste que je vais causer…
P’t’être même celui qui m’a le plus marqué (et pas qu’au genou, comprendra qui pourra ! :-)), de l’osmose complète à la déchirure totale, parait que les histoires d’amour finissent mal en général, ouai mais à 4 ça multiplie d’autant la douleur…bref, voilà pour l’interlude psy… life is life ! (Nanaaa na nanaa)
On commence par notre premier disque, 6 titres qui causent d’amour et de haine sur une zik entre punk rock, hardcore, postpunk, le tout emporté par un chant féminin viscéral au flow impressionnant (Hé ouai !) et accompagné d’un épais livret avec moultes lectures !
Bon le mieux pour se faire une idée c’est encore d’écouter vous même ! (et si ça vous chante, tout se télécharge ici : http://www.makach.toile-libre.org )

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Traitre « Single Round Vol. 2 »

Toujours dans la série « lilloise et copinage » voir même « lilloise et cousinage » pour le coup avec 𝗧𝗿𝗮𝗶𝘁𝗿𝗲 et le 𝗦𝗶𝗻𝗴𝗹𝗲 𝗥𝗼𝘂𝗻𝗱 𝗩𝗼𝗹. 𝟮 du label 𝗕𝘂𝗶𝗹𝗱 𝗠𝗲 𝗔 𝗕𝗼𝗺𝗯…
Traitre pour moi c’est toute une époque : le Donjon Occupé, les concerts partagés, les coudes serrés… Groupe qui a littéralement explosé en quelques années et quelques disques quasiment aussi vite épuisés que sortis et qui faisait parti, comme je le disais dans la chronique du Single Round Vol.3 par Syndrome 81, de ce renouveau oi!punk hexagonal avec ces derniers et Zone Infinie.
Ils nous font ici deux titres dans les pures critères du genre, même que l’un des titres n’est autre qu’une réappropriation d’un morceau de l’Infanterie Sauvage, du moins de la musique parce que si le chanteur de l’Infanterie a fort mal tourné (naziskin… c’est peu dire hein !) précipitant la fin du groupe, Traitre sont restés tout ce qu’il y a de plus noir jusqu’au bout et alors que l’Infanterie chantait « Un pays à défendre » chez Traitre c’est d' »Un pays à détruire » qu’il s’agit… c’est peut être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup ! Hé ! Hé !
Après pour essayer d’être un peu objectif, ces deux titres ne sont pas ce qu’ils ont fait de mieux selon moi, écoutez donc « U.M.D. », « Suicide » (putain de nord pas d’calais !) ou « J’m’emmerde ! » Tuerie !

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Short Days « s/t 2013 »

Allez on attaque une série « lilloise et copinage » avec le 1er EP de 𝗦𝗵𝗼𝗿𝘁 𝗗𝗮𝘆𝘀 sorti en 2013. Short Days est un power trio qui joue un punkrock mélancolique et mélodique sans être « à roulette » (dingue le mal qu’ont fait certains groupes « skatepunk » au terme mélodique !) influencé par un axe américano-scandinave allant d’Autistic Youth ou Red Dons à The Vicious.
Il s’agit là du disque qui vient enfoncer le clou planté par leur très bonne démo et ça attaque fort dès le premier morceau « Life Of The Living Dead » : une pure ligne de basse, une batterie qui galope, quelques notes entêtantes de clavier…bim, un tube ! Les 3 autres morceaux sont p’t’être un poil en dessous selon moi mais ça reste d’une excellente tenue de route hein, fallait pas mettre la barre aussi haut d’entrée de jeux les copains !
J’vous conseille également de jeter une oreille sur leur album sorti l’année dernière, l’un de mes disques préféré de 2017 !

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René Binamé « 71-86-21-36 »

Réédition en vinyle de cet album qui n’existait jusqu’alors qu’en CD. René Binamé si tu connais pas, c’est un groupe belge protéiforme (scrabble !) qui joue une sorte de chanson punk poétique et politique articulé autour de Binam’, le batteur-chanteur, qui se voit accompagné selon l’humeur et la dispo des uns et des autres par deux guitaristes, un guitariste et un bassiste, voir un guitariste et un synthétiste (ouai si j’veux !) et qui est capable d’enflammer le dancefloor pendant 2h que ce soit avec ses propres compos ou ses (très) nombreuses reprises « binamisées » allant d’Orchestral Manoeuvres In The Dark et Eddy Mitchell (spéciale dédicace !) ou Sheila à divers chants révolutionnaires… et ce sont ces dernières qui nous intéressent ici !
1871 : Commune de Paris, 1886 : émeutes Wallones, 1921 : mutinerie des marins de Cronstadt, 1936 : révolution Espagnole, voilà pour l’explication du titre de l’album et voici donc le disque qui compile une partie de leurs reprises de classiques de la chanson révolutionnaire et/ou anarchiste, que des tubes !
Y’a aussi 2-3 délires plus « technoisants » pour finir la face B et s’il manque deux morceaux par rapport à la version CD (Le Chant des Partisans et L’Internationale), on retrouve bien le livret comprenant divers rappels historiques pour creuser un peu ce que les morceaux évoquent, le tout sans que ça ne devienne chiant… juste parfait et encore un disque indispensable pour toute personne de bon goût !

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Youth Avoiders « Spare Parts EP »

« 𝗦𝗽𝗮𝗿𝗲 𝗣𝗮𝗿𝘁𝘀 » le dernier EP sorti par les parigots de 𝗬𝗼𝘂𝘁𝗵 𝗔𝘃𝗼𝗶𝗱𝗲𝗿𝘀, un autre groupe français bien demandé et reconnu en c’moment en dehors de notre petit hexagone et ça s’comprends facilement : hxc catchy et ultra péchu sans en faire des caisses, des gaziers bon esprit…disque et groupe plus que recommandable ! – EP 4 titres –

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Heyoka « Etat Des Lieux »

Tant qu’on y est donc, 𝗛𝗲𝘆𝗼𝗸𝗮 « 𝗘𝘁𝗮𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝗶𝗲𝘂𝘅 »… Heyoka se reforment en 2009 et sortent leur second album en 2012, soit 16 ans après leur premier pour les mathématiciens, et bien qu’il a eu moins d’impact sur moi à sa sortie que « Demain sera… », force est de constater à la réécoute pour faire cette chronique qu’on est encore dans le peloton de tête du punk français : toujours cette patate, ces textes qui tombent à pic, en vrai y’a rien à jeter… j’devais juste être plus vieux, con (y’a des choses qui restent !) et désabusé en 2012 et j’suis pas bien sûr que ça se soit arrangé depuis ! Hé ! Hé !- LP 12 titres –

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Heyoka « Demain Sera »

Encore un classique et encore un repressage avec 𝗛𝗲𝘆𝗼𝗸𝗮 « 𝗗𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗦𝗲𝗿𝗮… », classique du milieu des années 90 qui donne dans l’anarchopunk cette fois…
Ouch, c’te claque que j’me suis pris à sa sortie ! Ça doit faire parti des disques que j’ai le plus écouté… c’est simple, même encore aujourd’hui tu me le mets et j’dois pouvoir te le chanter en intégralité en mode karaoké ! Souvenirs, souvenirs…la belle époque, on était jeunes, cons, plein d’illusions (con j’vous dis !) et on aurait pu faire partie de l’équipe à Jojo « Y avait moins de nuits sans guitare que de jours sans pain, on partageait tout et on n’avait rien, qu’est-ce qu’on était fous, qu’est-ce qu’on s’en foutait, qu’est-ce qu’on était bien !  » Hé ! Hé !
Des paroles qui font mouche, une zik puissante et mélodique juste ce qu’il faut, bref, autant être honnête à défaut d’être impartial, c’est l’un de mes albums cultes !
Pour en revenir à ce nouveau pressage : pochette différente (dommage, perso je préférai le collage de l’original !), playlist elle également modifiée, les titres ne s’enchainent plus dans le même ordre et surtout deux titres ont été mis de côté « Portninwak », soit… et leur version du chant de lutte sud-américain « El Pueblo unido… » et là pour le coup c’est un manque tant elle était réussie ! (ou alors j’suis vraiment pas objectif ! :-D), le groupe se séparera en 1997 pour se reformer douze ans plus tard mais j’en cause dans la suite…- LP 12 titres –

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Les Cadavres « Existence Saine »

Enchainons avec le repressage 28 ans plus tard d’un grand classique du punk français : 𝗟𝗲𝘀 𝗖𝗮𝗱𝗮𝘃𝗿𝗲𝘀  » 𝗘𝘅𝗶𝘀𝘁𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗦𝗮𝗶𝗻𝗲 » et comme d’habitude chez l’ami 𝗗𝗶𝗿𝘁𝘆 𝗣𝘂𝗻𝗸 (http://www.dirtypunk.fr), on fait les choses bien ! Si au niveau de la playlist pas de surprise, c’est tout comme le pressage original… le même nombre de morceaux, le même ordre, les mêmes tubes (Aaaah ! « 7h23 » ou « Existence Saine », quand même, merde !!), c’est au niveau de l’artwork que ça diffère car bien que le dessin qui illustre la pochette soit identique a l’original lui aussi (seul le nom du groupe et de l’album sont écrits en vert plutôt qu’en jaune…) on a droit ici à une pochette ouvrante classieuse (gatefold qu’on dit aux amériques…) avec les paroles et un joli vinyle vert translucide ! Wahou ! Plein l’ciboulot que j’dis ! – LP 11 titres –

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Syndrome 81 – Single round vol. 3

Hop ! On attaque la série vinyles par 𝗦𝘆𝗻𝗱𝗿𝗼𝗺𝗲 𝟴𝟭 qui est l’un des groupes hexagonal les plus en vue du moment. Il s’inscrit dans cette nouvelle vague de punk rock aux accents oi! en cours en métropole aux côtés de Traitre et Zone Infinie, vague qui nous ramène au punk français des années 80 et l’époque des compiles Chaos en france, le côté lourdeau voir craignos des paroles en moins et on va pas s’en plaindre hein ! Pour Syndrome 81 on retrouve ces influences mixées à des influences anglaises à la Blitz et d’autres plus contemporaines, on pense forcément à Criminal Damage, ils ne s’en cachent pas et ils ont bien raison !

7″ deux titres pour ce qui nous intéresse ici avec leur participation au 3éme volet de la très bonne série 𝗦𝗶𝗻𝗴𝗹𝗲 𝗥𝗼𝘂𝗻𝗱 du label 𝗕𝘂𝗶𝗹𝗱 𝗠𝗲 𝗔 𝗕𝗼𝗺𝗯 : « La rouille du quotidien », morceau pile poil dans la veine à laquelle ils nous ont habitués jusque là, punk oi! enlevé de bonne facture donc et « Pulsions Electriques », titre assez surprenant puisqu’ils s’essaient à un registre plus postpunk/cold synthétique, New Order n’est pas bien loin, et ma foi c’est bigrement réussi !
Chouette disque pour ce futur classique du punk français, j’serai vous j’attendrai pas que leurs disques soient revendus 5 fois leur prix sur discogs pour me les procurer ! Ah ! Ah !